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قديم 13-06-10, 12:06 PM   #8

sanaafatine

نجم روايتي

 
الصورة الرمزية sanaafatine

? العضوٌ??? » 106902
?  التسِجيلٌ » Jan 2010
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افتراضي







Alice et Bella étaient parties depuis à peine une heure que je partais à mon tour rejoindre ma bien-aimée chez elle. En m’approchant de sa maison, je flairai rapidement une odeur peu coutumière, désagréable même, celle d’un vampire. Mais ce n’était aucunement celle d’un des membres de ma famille. Les traces étaient fraîches … Je sentis aussitôt la panique et l’angoisse m’envahir.



Je sonnai immédiatement à la porte et Bella vint m’ouvrir le sourire aux lèvres. En temps normal, je lui aurais rendu son sourire mais là je ne pouvais contenir mon inquiétude.

Tous mes sens étaient en alerte, mon odorat, mon ouïe… J’étais paniqué à l’idée d’imaginer cet intrus dans la maison de ma bien-aimée.



Elle remarqua mon air inquiet et me demanda aussitôt :



- Que … d’un air choqué.



Je lui posai le doigt sur la bouche afin qu’elle me laisse le temps de vérifier que l’intrus s’était enfuit.



- Deux secondes. Ne bouge pas.



Je fis le tour de la maison en un éclair pour constater que le visiteur s’était fait la belle.Je pris rapidement Bella par la taille pour l’entrainer vers la cuisine. Mes yeux ne cessaient de scruter autour de nous de peur que quelque chose nous attaque. Seul Charlie semblait paisible, ignorant absolument ce qui s’était passé.



- Quelqu’un a pénétré ici, murmurai-je d’une voix tendue à l’oreille de Bella.



- Je te jure qu’aucun loup-garou …



- Ce n’est pas l’un d’eux, l’interrompis-je aussitôt, mais l’un des nôtres.



- Victoria ? me demanda-t-elle, la voix étranglée par l’émotion.



- Je n’identifie pas son odeur.



- Les Volturi, alors.



- Sûrement.



-Quand ?



- Tôt ce matin, Charlie dormait encore. C’est ce qui m’incite à penser à eux, on ne l’a pas touché. La visite avait un autre but.



- Moi.



Je ne lui répondis pas, pétrifié. Je revoyais défiler devant mes yeux la vision de Patte d’Ours celle où l’on apercevait ma famille et moi, combattant auprès des Quileute. Ce fameux danger était imminent … Les Volturi me semblaient effectivement être les coupables tout désignés.



Charlie tenta une incursion dans la cuisine, soupçonneux suite à nos messes basses mais en regardant nos mines contrariées, il fit rapidement demi-tour pensant que Bella et moi étions en train de nous disputer. Il repartit le sourire aux lèvres, ravi par cette perspective. Son comportement enfantin ne m’exaspérait même plus tellement mes idées se faisaient confuses et perturbées.



Nous ne pouvions pas rester là. Je devais emmener Bella chez moi pour parler avec toute ma famille, de ce qui venait de se produire. Plus particulièrement avec Alice. Pourquoi n’avait-elle rien vu ? Elle devait pourtant focaliser ses visions sur Bella et sur toutes les sources potentielles de danger la concernant. Je lui en voulais de n’avoir rien perçu, à cause d’elle, Bella aurait pu …j’aurais pu perdre Bella !



- Allons-y ! ordonnai-je encore sous le choc.



- Non, il y a Charlie ! rétorqua-t-elle, malgré sa frayeur.



Effectivement, le vampire pouvait encore rôder dans le coin et sans savoir ce qu’il souhaitait. Il m’était difficile de prendre le risque de laisser Charlie tout seul. Je pris donc mon portable afin de demander à mes frères de venir vérifier les alentours et de s’assurer que son père ne courrait aucun danger. Après leur avoir expliqué la situation, je raccrochai tout en rassurant Bella afin de la convaincre de me suivre :



- Emmett et Jasper arrivent. Ils vont écumer la forêt. Ton père ne risque rien.



Après avoir réussi péniblement à attirer Bella en dehors de chez elle, nous nous dirigeâmes rapidement vers la maison. Toute ma famille nous attendait, anxieuse. Chacun voulait paraître le plus naturel possible afin de ne pas angoisser encore plus Bella mais c’était loin d’être réussi. Ils restaient tous si figés que l’on percevait très bien leur inquiétude. Je ne pus retenir ma colère bien longtemps.



A peine avions nous franchi la porte d’entrée que je m’en pris à ma sœur. Bella restait prostrée à côté de moi, guettant mes moindres réactions. Alice me faisait face, les bras croisés, sûre d’elle.



- Que s’est-il passé ? lui demandai-je en serrant les poings afin de contenir un peu ma fureur



- Aucune idée ! rétorqua-t-elle froidement. Je n’ai rien vu.



Elle n’appréciait pas que je m’en prenne à elle ainsi, même si elle savait que je réagissais de manière outrancière dès qu’il s’agissait de la sécurité de Bella. Cependant, elle ne s’énerva pas sachant que cela ne servirait à rien.



- Comment est-ce possible ? rageai-je.



- Edward … intervint Bella sur un ton calme, tout en me prenant la main.



Je me doutais qu’elle n’aimait pas la manière dont je parlais à ma sœur mais j’étais bien trop irrité pour y porter attention. Puis Carlisle intervint à son tour pour libérer Alice de mon courroux.



- Le talent d’Alice n’est pas une science exacte, dit-il posément.



- Il est entré dans la chambre de Bella ! Il aurait pu l’attendre là-bas !! m’exclamai-je alors que la vision de la probable agression de ma bien-aimée me défilait devant les yeux.



- Ca, je l’aurais pressenti ! répondit ma sœur pour couper court à mes horribles pensées.



- Vraiment ? renchéris-je.



- Tu exiges déjà de moi que je surveille les décisions des Volturi, le retour de Victoria, les moindres mouvements de Bella. Que te faut-il de plus ? Que je m’occupe de Charlie, de la rue, de toute la ville ? Plus j’en fais, Edward, moins je vois. Des failles apparaissent forcément, me répondit-elle sèchement.



- J’ai cru comprendre en effet ! aboyai-je.



- Elle n’a couru de danger à aucun moment, sinon, je l’aurais su.



- Si tu épies l’Italie, pourquoi n’as-tu pas deviné qu’ils …



- Pour moi, ce n’est pas eux ! me coupa-t-elle. Dans le cas contraire, j’aurais été avertie.



- Qui d’autre aurait laissé la vie à Charlie ?



Je sentis un frisson parcourir tout le corps de Bella sous l’effet de ma remarque. Je resserrai instinctivement sa main dans la mienne afin de la rassurer.



- Aucune idée ! me répondit ma sœur.



- Voilà qui nous aide, répliquai-je acerbe.



- Arrête ça, Edward ! me supplia Bella.



Je me retournai vers elle, furieux, mâchoires serrées. Je la toisai un long moment ne parvenant pas à dominer ma colère. Puis ses yeux chocolat se plongèrent dans les miens suppliants et incrédules. Je prenais conscience qu’une fois encore j’avais réagi comme un idiot me laissant dominer par la peur me conduisant à être incorrect avec ceux que j’aimais.



- Tu as raison, Bella. Désolé. Excuse-moi, Alice, j’ai eu tort de m’en prendre à toi.



- Je comprends … m’excusa-t-elle. Et je ne suis pas plus heureuse que toi de ce qui arrive.



- Bien, soufflai-je afin de retrouver mes esprits. Essayons d’être logiques. Quelles sont les options ?



Tous se relâchèrent quand ils comprirent que ma fureur s’était estompée et que je pouvais à nouveau parler correctement, sans reproche ou amertume. Esmé alla s’asseoir sur le canapé. J’emmenai doucement Bella vers elle afin qu’elle s’installe à ses côtés. Ma mère passa naturellement son bras protecteur autour de sa taille. Je restai debout près d’elles, ma main enserrant toujours celle de ma bien-aimée.



Carlisle et Alice se rapprochèrent de nous alors que Rosalie restait figée à regarder dehors. Elle nous tournait le dos, guettant par la fenêtre, le retour d’Emmett.



- Victoria ? me demanda Carlisle même s’il soupçonnait autre chose, comme moi, suite à la vision de Patte d’Ours.



- Non, lui répondis-je. Je n’ai pas reconnu son odeur. Peut-être un envoyé des Volturi que je n’aurais jamais rencontré …



- Aro n’a encore mandé personne pour s’occuper d’elle ! objecta Alice. Je guette cet ordre depuis assez longtemps, je te garantis qu’il ne m’aurait pas échappé.



- Mais si ce n’était pas officiel ?



- Quelqu’un qui agirait en solo ? Pourquoi ?



- Poussé par Caïus … lui suggérai-je, le visage fermé par mes réflexions.



- Ou Jane, admit Alice. Tous deux ont les moyens d’expédier un émissaire secret …



- Et ils ne manquent pas de motivations, renchéris-je.



- Cela me paraît peu probable, protesta Esmé. Alice aurait vu n’importe qui traquant Bella. Celui, ou celle, qui est venu n’avait pas l’intention de s’en prendre à elle. Ni même à Charlie.



Bella sursauta une nouvelle fois à l’évocation de son père. Esmé lui caressa les cheveux pour la réconforter.



- Mais dans quel but ? questionna alors Carlisle, songeur.



- Vérifier si j’étais toujours humaine ? suggéra à son tour Bella d’une voix étranglée par l’émotion.



- Oui, c’est possible, acquiesça mon père.



Rosalie souffla alors, nous annonçant ainsi le retour d’Emmett. Elle se relâcha, heureuse de le revoir. Il surgit aussitôt dans le salon suivi de Jasper.



- Parti depuis longtemps ! nous annonça-t-il. Il y a des heures. La trace s’orientait à l’est, puis au sud avant de disparaître dans une route de traverse. Une voiture attendait sans aucun doute.



- Nous jouons de malchance … pestai-je. S’il avait filé vers l’ouest … les cabots auraient pu se rendre utiles, une fois n’est pas coutume.



Je commençais réellement à comprendre l’importance de se lier aux Quileute pour élaborer un plan. Unis, nous serions plus forts. Nous pourrions couvrir plus de terrain et cerner nos ennemis éventuels plus facilement.



- Ni Emmett, ni moi ne l’avons identifié … Mais tiens, expliqua Jasper à Carlisle en lui tendant une tige de fougère brisée par le visiteur.



- Non, décréta mon père après l’avoir humé. Ce fumet ne m’est pas familier. Jamais rencontré ce vampire.



- Nous nous égarons peut-être … insinua Esmé. Si ça se trouve, il ne s’agit que d’une coïncidence.



Il ne pouvait pas s’agir d’une coïncidence. Personne n’y croyait. Esmé se tut quelques instants devant notre scepticisme avant de reprendre :



- Je ne parle pas d’une visite au hasard, juste de curiosité. Bella est cernée par nos odeurs. Et s’il s’était simplement interrogé sur cette bizarrerie ?



- Pourquoi ne pas pousser jusqu’ici pour assouvir cette curiosité, alors ? contra aussitôt Emmett.



- C’est ce que toi tu aurais fait ! riadminhelpa notre mère avec un sourire des plus affectueux. Nous ne sommes pas tous aussi directs. Notre famille est vaste. Cet inconnu a très bien pu avoir peur. Cependant, comme Charlie n’a pas été attaqué, ce n’est pas forcément un ennemi.



Cette hypothèse aurait pu être exacte mais j’en doutais. Carlisle était aussi de mon avis. Non, je penchais sérieusement pour une intrusion calculée et mise en œuvre par les Volturi. Ce fut Alice qui mit un terme à nos réflexions.



- Une coïncidence est improbable. Le timing est trop bien choisi. Le visiteur a veillé à ne pas entrer en contact. Comme s’il savait que je risquais de le repérer …



- Ou pour d’autres raisons, lui rappela Esmé.



- L’identité de cet étranger a-t-elle une réelle importance ? s’enquit enfin Bella. Ne suffit-il pas qu’on m’ait cherchée ? A mon avis, nous ne devrions pas attendre la fin de l’année scolaire.



Elle nous avait laissé parler et sans le savoir, nous lui avions donné assez d’arguments pour qu’elle juge nécessaire une nouvelle fois d’avancer sa transformation.


- Non ! objectai-je aussitôt. Ce n’est pas si grave. Si le péril était réel, nous le sentirions.



Je savais que le danger approchait mais nous aurions d’autres signes pour déterminer l’urgence avec laquelle il nous impacterait. Celui-ci n’était que l’un des tous premier alors pourquoi se précipiter ? Je ne relâcherais pas ma surveillance auprès de Bella et j’allais faire en sorte que les loups nous donnent un coup de main. Je n’avais plus d’autres choix pour la protéger.



- Pense à Charlie ! renchérit Carlisle. Cela le blesserait terriblement, si tu disparaissais.



- Mais je pense à lui, justement !! protesta-t-elle. C’est pour lui que je m’inquiète. Et si mon visiteur avait soif, la nuit dernière ? Tant que je suis près de lui, il est une cible. S’il lui arrive quelque chose, ce sera ma faute !!



- Biensûr que non, Bella ! la réconforta Esmé. Charlie est en sécurité. Nous allons seulement devoir nous montrer un peu plus attentifs.



- Pardon ? s’exclama Bella visiblement ahurie par la quiétude de ma mère.



- Tout ira bien ! lui promit Alice alors que j’encerclais ses deux mains dans les miennes.



Elle n’était pas de cet avis, bien évidemment et paraissait énervée mais elle ne renchérit pas comprenant que nous ne lui laissions pas le choix.



Durant tout le trajet de retour vers chez Charlie, elle me fit part de sa désapprobation et ce fut moi qui, cette fois, tenta de l’apaiser. Nous n’étions toujours pas en accord et comme l’un de nous deux faisait toujours la tête, Charlie crut encore que nous en étions restés à notre pseudo dispute de tout à l’heure. Ce fut encore le seul à s’en réjouir.



Bella se mit à préparer le dîner et je prétextai une course urgente à faire afin de m’absenter. Je préférais assurer une surveillance en vérifiant les alentours pour ne pas être surpris par une nouvelle visite.



Toujours aussi adroit quand il s’agissait de me prouver son antagonisme à mon égard, Charlie se mit à transmettre à sa fille les messages qu’elle avait reçus pendant son absence. Il le faisait volontairement en ma présence, espérant que cela me rendrait un brin jaloux :



- Jacob a rappelé ! lui annonça-t-il tout joyeux.



- C’est tout ? répondit Bella évitant de trahir ses sentiments à son père et à moi-même sans doute.



- Ne sois pas mesquine, Bella. Il m’a paru très déprimé.



- Est-ce qu’il te paie pour ce boulot de relations publiques ou es-tu bénévole ? lui demanda-t-elle sèchement.



Le sujet était bien trop sensible pour que Bella accepte d’en parler à son père. Charlie n’insista pas, espérant secrètement tout comme moi du reste, que tout s’arrangerait. Je savais que Bella lui pardonnerait. Elle tenait trop à cette amitié pour la briser si facilement.



Je pris congés rapidement pour aller rejoindre Emmett qui faisait le gué dehors. Il était tellement excité à l’idée de mettre en pièces notre visiteur qu’il ne sentait même plus les trombes d’eaux qui se déversaient sur lui depuis des heures. Il me rassura en m’expliquant qu’il n’avait rien remarqué de particulier et que la nuit promettait d’être calme. Jasper viendrait prendre la relève au milieu de la nuit.



Ce fut quelque peu apaisé que je rejoins Bella dans sa chambre. Je n’étais pas décidé à la laisser seule sans aucune surveillance. Ce soir là, elle fut étrangement calme. Sa courte colère au sujet de sa transformation semblait s’être temporairement envolée. Nous étions allongés sur son lit. Elle était emmitouflée dans sa couette pendant que je la serrais dans mes bras. Bella était songeuse. Elle pensait certainement au cabot et devait être en train de lui accorder une autre chance. Je décidais de la rassurer à ce sujet pour être certain que c’était bien à lui qu’elle pensait :



- Tu lui pardonneras, Bella … lui murmurai-je doucement à l’oreille.



- Sans doute … je vais dormir. Je sais que la nuit porte conseil, alors on verra demain.



- Dors bien, ma Bella, dis-je en lui embrassant le front.



Je lui fredonnai alors doucement sa berceuse afin de l’aider à s’endormir paisiblement. Cette nuit là fut sans cauchemar et j’en étais soulagé au vue de la journée qui venait de s’écouler.



Sur le matin, j’entendis Charlie se préparer pour aller à la pêche avec son adjoint Mark. Ses pensées étaient calmes, enjouées même, à l’aube de cette journée de détente. Bella se réveilla un peu plus tard, visiblement de bonne humeur et sereine.

Elle m’annonça sa grande décision, après avoir terminé son petit déjeuner :



- Je m’en vais apaiser Jacob ! m’avertit-elle.



- J’étais certain que tu lui pardonnerais. La rancune ne compte pas parmi tes innombrables talents, répondis-je le sourire aux lèvres, heureux qu’elle se soit enfin décidée.



Elle sourit à son tour, sûrement ravie que j’accepte enfin leur amitié. Elle composa le numéro et rapidement la voix enrouée du cabot se fit entendre.



Je ne tendis qu’une oreille distraite à leur conversation. Je n’envisageais pas de lui parler mais Bella marqua un temps d’hésitation lorsqu’elle tenta de lui expliquer ce qui c’était produit la veille. Je tendis la main pour attraper le combiné. J’allais devoir lui expliquer la situation moi-même.



Bella hésita un court instant et céda tout de même. Elle me tendit le téléphone, anxieuse, redoutant sans doute cette improbable conversation à en juger le regard appuyé qu’elle me lança.



- Bonjour Jacob ! dis-je en conservant tant que possible ma courtoisie habituelle. Quelqu’un est venu ici. Une odeur que je n’ai pas identifiée. Ta meute a flairé un truc bizarre ?



- Non rien de particulier … mais Bella ne doit pas rester chez elle. Bella et Charlie doivent venir sur la réserve, ils y seront en sécurité, me dit-il sur un ton anxieux.



- Je refuse de perdre Bella de vue tant que je n’aurais pas réglé la question. Ca n’a rien de personnel … lui expliquai-je.



- Laisse-la venir sur la réserve ! m’interrompit-il énervé à présent. Nous sommes en mesure de pister la sangsue qui a fait ça. On peut s’en charger … ou vous aider mais je dois en parler à Sam. Nous devrions même modifier les frontières actuelles pour ne pas renouveler la pagaille de la dernière fois quand la rouquine a débarqué. Ainsi on pourrait surveiller toutes les entrées menant à la ville. Une trêve est donc à prévoir si on veut régler ça rapidement.



Les Quileute étaient prêts à nous tendre la main. Je savais l’importance que notre union aurait sur notre avenir et plus particulièrement sur celui de Bella. Je me devais d’y réfléchir mais si la réponse bourdonnait déjà dans ma tête.



- Tu as peut-être raison, confessai-je. Ta suggestion est intéressante. Nous sommes prêts à renégocier. Si Sam est d’accord. Merci.



- Nous pouvons nous charger de suivre la piste du visiteur si tu souhaites garder Bella avec toi, me proposa-t-il quelque peu narquois



Son côté puéril m’agaçait toujours autant mais je devais en faire abstraction. Il ne s’agissait que d’une conversation téléphonique. Je pouvais tout de même me maitriser.



- J’escomptais m’y rendre seul. Et la laisser avec les autres.



- Elle peut rester avec moi …



- Je vais tâcher d’y réfléchir en toute objectivité, lui promis-je. Autant que faire se peut.



- Alors dans ce cas, laisse-moi au moins venir flairer l’odeur chez Bella pour que je puisse la reconnaître en cas de besoin.



- Très bonne idée. Quand ?



- Ce matin si c’est possible, il ne faut pas perdre de temps. Je pourrais même suivre la piste dans la foulée. Cela t’embête, sangsue ? me demanda-t-il moqueur .



- Non, c’est bon. J’aimerais suivre la trace en personne. Dix minutes …



- J’arrive !



- D’accord ! acceptai-je pour conclure la conversation.



Je rendis le combiné à Bella, soulagé d’avoir trouvé un accord avec le cabot. Nous ne pouvions pas encore espérer rester seuls dans la même pièce mais il y avait tout de même de l’amélioration. Il pouvait m’aider à veiller sur la sécurité de Bella et c’était cela l’essentiel.



Bella fit quelque peu la moue lorsqu’elle comprit que je devais m’absenter car le cabot arrivait. Son angoisse avait cédé la place à une profonde déception. Elle ne semblait pas vouloir que je m’éloigne mais nous n’avions pas d’autres choix pour le moment.



- Je n’éprouve nul antagonisme envers lui, Bella. C’est plus simple ainsi, pour lui comme pour moi, voilà tout. Je ne m’éloignerai pas. Tu ne risqueras rien.



- Ce n’est pas ça qui m’inquiète.



Je l’attirai vers moi pour enfouir mon visage dans ses cheveux. Je respirai à pleins poumons leur essence et surtout je souhaitais y laisser mon odeur. Moi aussi je voulais marquer Bella de mon empreinte. Je ne voulais pas qu’elle sente le loup comme la dernière fois. Il serrait moins tenté de la toucher ainsi.



- Je reviens tout de suite après, lui promis-je en riant, heureux du tour que j’allais jouer au cabot.



- Qu’y a-t-il de si drôle ? me demanda-t-elle surprise.



Je filai en direction de la forêt sans prendre le temps de lui répondre. Ma réponse ne lui aurait pas plu de toute façon.




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التوقيع

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !





و الله و حزرت و فزرت


ليالي و ساندي بحبكم منورين التوقيع
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